Le Quotidien de l'Art

Artistes africains : une histoire à (ré)écrire

Artistes africains : une histoire à (ré)écrire
Lubaina Himid, Gifts to Kings, vue de l’exposition au Mrac, Sérignan, 2018. © photo : Aurélien Mole.

En France, une nouvelle génération de curatrices françaises tente de réparer des décennies d’oubli, voire de dédain, en braquant le projecteur sur les artistes noirs et d’origine africaine.

En 2017, l’Afrique était partout en France : à la Fondation Louis Vuitton, aux Galeries Lafayette, sur Art Paris Art Fair et à la Villette. Partout, sauf dans les grandes institutions prescriptrices comme le Centre Pompidou ou le musée d’Art moderne de la Ville de Paris. Certes Beaubourg avait ouvert un chantier avec les expositions « Magiciens de la terre » en 1989 et « Africa Remix » en 2005. Mais les graines alors semées n’ont pas germé. Jusqu’à l’arrivée d’une toute jeune conservatrice, Alicia Knock, en 2015. « Je me suis dit qu’on avait une histoire en partage, qu’on avait fait référence et qu’il fallait reprendre le flambeau ambitieux », indique-t-elle.

Première étape, relancer les acquisitions. Le Centre Pompidou possède environ une centaine d’œuvres d’artistes africains, quelques-unes achetées après « Magiciens de la terre » et « Africa Remix », d’autres données vers 2010 par la fondation sud-africaine Gordon Schachat. Depuis trois ans, il a accéléré la cadence, en achetant une petite vingtaine d’œuvres notamment par le…

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