Le Quotidien de l'Art

À Aix-en-Provence, une guerre d’influence culturelle

À Aix-en-Provence, une guerre d’influence culturelle
La façade de l’hôtel de Caumont et sa cour d’honneur, Aix-en-Provence. Courtesy Culturespaces / © S. Lloyd.

Aix-en-Provence n’échappe pas à la « Picassomania ». Après le dialogue engagé à l’automne avec Botero à l’hôtel de Caumont, le musée Granet le confronte intelligemment à Francis Picabia, une décennie après avoir mené l’exercice avec Cézanne. Là se joue un combat de premier ordre.

Depuis l’arrivée en 2015 entre les murs de l’hôtel de Caumont, à quelques encablures du musée Granet, de l’entrepreneur privé Culturespaces, rien ne va plus. Le mastodonte de l’événementiel culturel, déjà exploitant des musées Jacquemart-André et Maillol à Paris, arrive en terre aixoise au moment où les efforts de la ville pour associer son image à Paul Cézanne commencent à payer. Renié à l’orée du siècle, le natif de la cité, devenu entre temps bankable, revient en grâce à la faveur d’une politique offensive en matière d’art moderne. Depuis 10 ans, le musée enchaîne les modernes : Alechinsky (2010), les chefs-d’œuvre du San Francisco MoMA (2015, 93 000 visiteurs), Charles Camoin (2016, 104 000 badauds) ou encore les stars de la galerie Jeanne Bucher (2017, 58 000 personnes).

Inauguré avec un parcours sur Canaletto, et poursuivant avec les Cranach, Raphaël et Rubens de la collection du Prince de Lichtenstein,…

À Aix-en-Provence, une guerre d’influence culturelle
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Article issu de l'édition N°1538