Plusieurs sites en Europe, Inde, Iran et Arabie saoudite ont été ajoutés à la liste du patrimoine universel de l’Unesco le week-end dernier : huit sites archéologiques pré-islamiques situés dans le Fars (province du sud de l’Iran actuel) datant de l’empire sassanide (IIIe siècle ap. J.-C.), une zone de chasse inuit de plus de 4 000 km2 au Groenland, des édifices Art déco à Bombay, où se concentre le deuxième ensemble le plus important du mouvement architectural développé dans les années 1920-1930 (le premier étant à Miami), et deux sites en Arabie saoudite, la cité de Qalhât, située sur la côte orientale d’Oman, et l’oasis Al-Ahsa. En Europe, ont été retenus la ville d’Ivrée (Piémont, Italie), siège d’Olivetti et modèle de cité ouvrière, ainsi que le site califal de Medina Azahara, près de Cordoue (Espagne), habité aux Xe et XIe siècles. L’examen de la candidature des sites franco-belges de la Grande Guerre a en revanche été reporté à 2021. Les candidatures des trente sites sont examinées jusqu’au 4 juillet dans le cadre de la 42e session annuelle du Comité du patrimoine mondial de l’Unesco à Manama (Bahreïn). Outre l’inscription des sites à intérêt patrimonial, le comité a également revu l’état de ceux dont la préservation était menacée. La barrière de corail du Belize, abritant une biodiversité exceptionnelle et déclarée en danger en 2009 en raison de l’exploitation pétrolière, a été retirée de la liste des sites en péril mardi dernier.
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