Le 30 juin dernier expirait le délai accordé par Carmen Thyssen pour sa collection, déposée gratuitement au musée Thyssen-Bornemisza depuis 2002 – initialement pour une période de 12 ans. Le devenir de cette précieuse collection a constitué un cauchemar pour les huit derniers ministres de la Culture qui ont dû faire face au problème. Avant qu’une nouvelle tempête éclate, l'équipe du nouveau président du gouvernement, le socialiste Pedro Sánchez, a rapidement obtenu une prolongation du prêt jusqu'au 31 décembre. L'accord a été signé lundi 18 juin lors d’une réunion secrète dans le musée, à laquelle ont participé la vice-première ministre Carmen Calvo, le nouveau ministre de la Culture, José Guirao, et la propriétaire des œuvres, Carmen Thyssen. Alors que le gouvernement né de la motion de censure donne l’impression de vouloir résoudre les problèmes qui ne nécessitent pas de majorité parlementaire, l'idée est qu'à la fin de l'année on puisse annoncer le dépôt permanent de la collection sans coûts prohibitifs pour les finances publiques. Dans une interview publiée sur El País, la baronne a affirmé qu'elle était prête à faire « table rase » du passé, donc à repartir de zéro en oubliant menaces et tensions. Mais en rappelant que la négociation…
État espagnol-baronne Thyssen : la fin d’un long feuilleton ?
Le gouvernement de Pedro Sánchez cherche un accord avec la baronne Thyssen pour sa collection de 429 œuvres. Prêtée gratuitement depuis 2002, elle est exposée dans le même musée que la collection acquise par l'État auprès de Hans Heinrich Thyssen-Bornemisza.