Le Quotidien de l'Art

Joan Mitchell, grande dame de Bâle

Joan Mitchell, grande dame de Bâle
Joan Mitchell, Syrtis, 1961, huile sur toile, 130 x 162 cm. Photo : Elisabeth Bernstein/Succession de Joan Mitchell.

Dans une édition très prospère de la foire, l’artiste américaine s’est installée au sommet du podium. Le signe d’un rééquilibrage entre hommes et femmes ?

Joan Mitchell (1925-1992) n’aurait sans doute jamais imaginé la frénésie qu’elle a suscitée à la foire la plus courue du monde : au déplaisir de certains gardiens du temple, cette rebelle a même été surnommée « la belle de Bâle » par Katya Kazakina, une journaliste de l’agence Bloomberg. L’artiste de Chicago, décédée à Neuilly, vit une étonnante consécration post mortem. Deux musées – le Baltimore Museum of Art et le SFMoMA - ont profité d’Art Basel pour annoncer une rétrospective conjointe en 2020 (elle voyagera aussi au Guggenheim de New York). Plus complète que les précédentes expositions (comme celle du musée des Impressionnismes à Giverny en 2009), elle présentera l’ensemble de sa carrière, des débuts new-yorkais de 1949…

Joan Mitchell, grande dame de Bâle
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