Le Quotidien de l'Art

Corinne Hershkovitch, la justice sabre au clair

Corinne Hershkovitch, la justice sabre au clair
Corinne Hershkovitch durant son intervention au colloque « La  marche forcée de l’art  », Beaux-Arts de Paris, juin 2018. © photo Adrien Thibault.

Pionnier, son engagement en faveur de la restitution des œuvres spoliées pendant la Seconde Guerre mondiale en fait une référence juridique en France. Depuis vingt-cinq ans, Corinne Hershkovitch œuvre dans les tribunaux et les écoles pour que la France assume son passé. Histoire d’une bataille sans fin.

La pureté ingresque de son visage cache une pugnacité hors norme. Et sa voix de velours est la meilleure arme pour plaider le droit des familles spoliées pendant la Seconde Guerre mondiale. Proche de la cinquantaine, Corinne Hershkovitch a commencé à se consacrer aux spoliations comme on entre en guerre, malgré soi mais à corps perdu. Nous sommes en 1995, trois ans avant la conférence de Washington, pierre angulaire de la prise de conscience internationale du scandale des biens juifs spoliés, et deux ans avant la mission Mattéoli en France. Pourtant, l’avocate fraîchement reçue au barreau de Paris est déjà sur le front des spoliations. La parution de l’enquête d’Hector Feliciano, Le Musée disparu, qui dénonce l’ampleur du trafic…

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Article issu de l'édition N°1518