Le Quotidien de l'Art

Art Basel, une lecture géopolitique

Art Basel, une lecture géopolitique
Robert Longo,
Death Star II,
2017-2018, installation
avec 40 000 cartouches,
Metro Pictures,
galerie Thaddaeus Ropac.
Photo : Courtesy of the artist and the galleries.

La foire n’ouvre au public général que jeudi 14, mais les frénétiques journées professionnelles commencent dès aujourd’hui. Au-delà de la dimension marchande, Art Basel offre une radioscopie des inquiétudes sociopolitiques des artistes.

On a tout dit sur Art Basel – rendez-vous incontournable des grands collectionneurs, trendsetter des nouveaux artistes les plus hot, planche de salut ou de perdition des jeunes galeries… Avec 4 000 artistes présentés et 290 galeries, on peut cependant s’y adonner à une infinité de clés de lecture, surtout

à travers les trois principales sections spécialisées – « Art Unlimited », « Feature » et « Statements » –, qui flanquent le bateau amiral de l’exposition généraliste.

Le prix des armes

« Art Unlimited », lancé en 2000 et installé en 2013 dans le Hall 1 relooké par Herzog & de Meuron,

a beaucoup fait pour la réputation de la foire : c’est le domaine des installations monographiques, parfois monumentales, souvent spectaculaires ou dérangeantes. On y a vu passer aussi bien Michael Beutler (des tuyaux de pipeline en 2008) que Mona Hatoum (un Impenetrable en 2011) ou Buren (une intervention sur les escaliers…

Art Basel, une lecture géopolitique
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