Le Quotidien de l'Art

Un dimanche aux galeries

Un dimanche aux galeries
Marion Papillon. Photo : A. Lehmbruck.

Les 26 et 27 mai, se tient le 5e Paris Gallery Weekend, réunissant 44 galeries de la capitale en 5 parcours géographiques. Un événement qui s’attaque à une problématique très actuelle : comment remettre la galerie au centre du marché de l’art ?

« De Berlin à Madrid, de Bruxelles à Kaunas, il existe aujourd’hui vingt ou trente initiatives de ce genre dans le monde », reconnaît Marion Papillon, directrice du « board » du Paris Gallery Weekend, qui affectionne la terminologie anglaise. Le principe est simple : réunir une série de galeries de bonne tenue qui resteront ouvertes une fin de semaine, en multipliant les événements (vernissages, one-man-show, projections, conférences, brunches, etc.) et en les reliant par le fil symbolique d’un parcours. Paris, qui n’en est qu’à sa cinquième édition, a su fédérer 44 galeries (contre 32 l’an dernier) et espère améliorer une fréquentation encore modeste (estimée à 5000 personnes.) Forte d’un budget de 220 000 euros et de 40 bénévoles, pilotée par une équipe resserrée de cinq personnes (outre Marion Papillon : Anne-Sarah Bénichou, Philippe Jousse, Nathalie Vallois et Séverine Waelchli), la manifestation a l’ambition de s’implanter durablement et de constituer un appel aux collectionneurs en une saison plutôt creuse. Pour cela, elle déploie un arsenal d’incitations, dont un programme de…

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