Dans un pays comme l’Italie, qui traverse une crise économique importante, les fonds consacrés à la culture, et à l’art en particulier, sont toujours très réduits. Là où l’État ne peut intervenir, le privé agit. Ces dernières années, de plus en plus de collectionneurs, grâce également aux opportunités offertes par la défiscalisation, rendent publiques leurs collections en en faisant don à un musée ou une fondation qui parfois porte leur nom. Il s’agit souvent d’institutions structurées comme de véritables musées privés, et qui ont une situation très particulière dans l’écosystème de l’art, puisqu’elles sont à mi-chemin entre la demande (l’achat d’œuvres) et l’offre (la commande).
Le panorama, découpé et pas du tout homogène, trouve son épicentre dans l’axe Milan-Turin où – et ça n’est pas un hasard – se trouve la majorité…