Le Quotidien de l'Art

Sursaut qualitatif mais lent démarrage à Photo London

Sursaut qualitatif mais lent démarrage à Photo London
Vue du stand de la galerie Thomas Zander lors de la foire Photo London 2017. © photo Graham Carlow.

La foire Photo London qui a ouvert ses portes mercredi 16 mai n’a pas seulement gagné en volume, avec une vingtaine de nouveaux exposants. Elle a aussi grimpé en qualité, même si les photos déco, un brin trash, les portraits de célébrités et les nus sont encore légion. Si les galeries parisiennes Polaris ou Christophe Gaillard ont déclaré forfait, le salon a rallié de nouveaux exposants chinois, iranien et londoniens comme Sprovieri, qui présente un intéressant face-à-face Nan Goldin/Boris Mikhailov. Malgré un buzz positif, la foire ne semblait pas faire le plein au vernissage. « Le démarrage est mou, mais c’est souvent comme ça », voulait croire Olivier Castaing, de la School Gallery, qui l’an dernier avait fait florès. Quelques enseignes locales affichaient des petites ventes au terme de la première journée. Pour sa première participation, Hadrien de Montferrand, fraîchement installé à Londres, a cédé deux photos de Martin Kollar. La galerie Mariane Ibrahim (Seattle) a cédé deux photos de l’artiste zimbabwéen Kudzanai Chiurai. La plupart des participants attendaient toutefois que les choses se concrétisent d’ici le week-end. « Les Britanniques prennent leur temps, ils viennent voir au vernissage, puis reviennent et enfin se décident à acheter le dimanche », résume Michael Benson, cofondateur de la foire.

Photo London, jusqu’au 20 mai, Somerset House, Londres, photolondon.org

Article issu de l'édition N°1499