Le Daily Telegraph révèle dans son édition du 30 avril le procès intenté à Sotheby’s par un collectionneur, le sultan émirati Sooud al-Qassemi. Celui-ci accuse la maison de ventes d’avoir dissimulé que la fonte de la sculpture de Mahmoud Mokhtar (1891-1934), Au bord du Nil, achetée lors d’une vente à Londres en 2016, était posthume et non pas réalisée du vivant de l’artiste. Elle ne vaudrait selon lui que le dixième du montant déboursé (725 000 livres). Le quotidien rapporte par ailleurs que la spécialiste de la vente, Mai Eldib, était la fille de la galeriste, Nesreen Farag, qui avait consigné l’œuvre d’art, soulevant la question du conflit d’intérêts. Sotheby's annonce vouloir contester ces allégations.