Le Quotidien de l'Art

Montrouge 2018 : du futur au Moyen Âge

Montrouge 2018 : du futur au Moyen Âge
Samuel Lecocq, Romantic Gesture, 2018, vidéo. Photo : Courtesy de l'artiste.

Le 63e Salon de Montrouge traverse les temporalités, allant de l’imaginaire médiéval ou gothique à la culture globale de nos jours, et utilise la fiction pour construire des identités hybrides et des communautés qui réinventent la conversation.

Depuis 1955, c’est un rendez-vous fixe du printemps : le Salon de Montrouge présente sa sélection de jeunes artistes prometteurs. Cette année, le comité, sous la direction d’Ami Barak et Marie Gautier, en a choisi 52 (parmi 1 687 candidats), 23 femmes, 27 hommes et deux collectifs. Il y a toute une jeune génération d’artistes qui reprend intérêt aux groupes de discussion et de lecture, aux écoles autogérées et autres communautés éphémères (parfois en milieu rural), d’Ève Chabanon à Hélène Bertin. À la différence de l’esthétique relationnelle des années 1990, qui se concentrait sur les relations humaines et assumait souvent un caractère ludique, ces nouvelles pratiques posent une conscience plus aiguë des rapports de pouvoir au sein de ces groupes (et vis-à-vis de l’environnement), tout en s’interrogeant sur les formes de cette discussion, qui va de la construction de « tables inclusives » à des assemblées qui intègrent la fiction. Il n’est pas anodin que deux des artistes…

Montrouge 2018 : du futur au Moyen Âge
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