La vénérable maison de vente aux enchères Phillips, fondée en 1796 et qui mit jadis à l’encan les biens de Marie-Antoinette et de Napoléon, a longtemps été l’éternel numéro 3, loin derrière Christie’s et Sotheby’s. Cependant, depuis qu’Ed Dolman (un ancien de Christie’s), a pris la barre de la société il y a quatre ans, celle-ci a obtenu des résultats spectaculaires. Autrefois propriété de Bernard Arnault, Phillips appartient actuellement à Mercury Group, géant russe du luxe. Ses ventes globales ont connu une augmentation de 80 % à 708,8 millions de dollars (575 millions d’euros) rien qu’en 2017. Phillips se distingue de Sotheby’s et Christie’s, qui disposent de plus de 60 départements. « Notre modèle commercial est différent : nous nous concentrons exclusivement sur le XXe siècle et l’art contemporain. Phillips vise le marché intermédiaire, de 500 000 à 20 millions de dollars », nous indique Dolman, en précisant que la valeur moyenne d’un lot est de 110 000 dollars (environ…
Comment Ed Dolman a ressuscité Phillips
Le président de Phillips depuis 2014 a porté la maison de ventes vers de nouveaux sommets en un temps très court, grâce à des équipes étoffées et à une stratégie ciblée.