Du 19 au 22 avril, la 50e édition d’Art Brussels a attiré des collectionneurs de toute l’Europe, et davantage d’Américains que l’an passé. Nombre de galeries ont connu un bon démarrage dont Sorry We’re Closed (Bruxelles) qui a cédé, dès le vernissage, une dizaine de pièces entre 3 500 et 15 000 € : des céramiques de Chris Hammerlein et d’Éric Croes, deux mauvaises herbes hyperréalistes en bronze de Tony Matelli et une petite boîte d’allumettes Seita de Raymond Hains. Les ventes se sont poursuivies jusqu’à la fin de la foire. « À Bruxelles, on vend un peu tous les jours », souligne Sébastien Janssen, directeur de la galerie. Michel Rein, galeriste français ayant ouvert un espace à Bruxelles en 2013, s’est satisfait de multiples transactions le jour de la preview, dont un Autoportait à l’acrylique d’Anne-Marie Schneider (22 500 €) et trois Candélabre de Stefan Nikolaev (10 000 € pièce) figurant dans l’exposition collective « Sculpture Project » à l’entrée de la foire. « Nous avons bien travaillé, mais c’est plus facile pour nous qui jouons à domicile », soutient-il. Plusieurs enseignes étrangères ont néanmoins tiré leur épingle du jeu, telles Braverman Gallery (Tel Aviv) avec un solo show de peintures de l’Israélien Oren Eliav (de 9 000 à 60 000 €) et la galerie Laurence Bernard (Genève) qui présentait deux artistes confirmés de la scène suisse, Peter Regli (autour de 20 000 € la sculpture) et Bernard Voïta (à partir de 10 000 € l’œuvre murale dépliable en métal laqué). Réservé aux artistes émergents, le secteur Discovery a connu un beau succès, notamment les assemblages d’objets trouvés de Tyrrell Winston chez Stems Gallery (Bruxelles, Luxembourg), sold out avant même l’ouverture de la foire au grand public.