Principale foire d’art contemporain d’Amérique Latine, SP-Arte a accueilli du 11 au 15 avril près de 30 000 visiteurs au pavillon Matarazzo, dessiné par Oscar Niemeyer dans le parc d’Ibirapuera de São Paulo. Au total, 135 galeries de 15 pays, dont 97 brésiliennes, ont présenté 2 000 artistes, avec des prix allant jusqu’à 17 millions de réaux (4 millions d’euros). Cette 14e édition a été marquée par la polémique sur l’explosion du prix des containers d’œuvres d’art importées : jusqu’en septembre, la taxe dépendait du poids de la pièce. Depuis la privatisation des aéroports de Guarulhos, Viracopos (São Paulo) et Galeão (Rio de Janeiro), elle varie en fonction du prix de vente. De 0,15 centime de réal le kilo (4 centimes d’euro), la facture peut maintenant atteindre plusieurs milliers de réaux. « Nous faisons circuler plus de 71 millions d’euros, entre les ventes et les retombées liées au tourisme et au transport, c’est une des plus grandes foires d’art au monde », se félicite Fernanda Feitosa, directrice de SP-Arte, qui défend le retour à l’ancienne taxe. Pour la troisième année consécutive, SP-Arte a fait une place au design, notamment au mobilier moderniste brésilien. Autre nouveauté : un secteur entier dédié à cinq performances simultanées.
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