Maldoror, l’illustre antihéros imaginé par le comte de Lautréamont, les aurait chéris. Et pour cause : deux des cinq reliures récemment acquises par la Bibliothèque nationale de France sont belles « beau comme la rencontre fortuite sur une table de dissection d’une machine à coudre et d’un parapluie ». Constitués respectivement d’une peau de crapaud et d’un vélin incrusté d’une peau de grenouille, les Poèmes choisis reliés par Josef Hoffmann et les Chants de Maldoror ouvragés par Lucienne Thalheimer, dénotaient au sein de la « Collection d’un bibliophile » vendue par la maison Pierre Bergé & Associés (avec Binoche et Giquello) le 14 février dernier. Préemptés par la Bibliothèque Nationale de France, ils ont, depuis, rejoint ses collections.
S’il se félicite de cette acquisition, le directeur du département des livres rares Jean-Marc…