La maison de Jean Cocteau, à Milly-la-Forêt, qui restait ouverte grâce au soutien de Pierre Bergé (titulaire du droit moral du poète), lequel la subventionnait à hauteur de 300 000 euros environ par an (alors que ses ressources propres étaient inférieures à 100 000 euros), n’a pas résisté à la mort du mécène, le 8 septembre dernier. Elle n’a pas rouvert à l’issue de la traditionnelle fermeture hivernale et son personnel, à l’exception de la directrice, a été licencié en février par la Fondation Pierre Bergé-Yves Saint Laurent. Selon la présidente de la région Île-de-France, Valérie Pécresse, qui s’y est rendue samedi 7 avril, une solution est en cours d’élaboration entre plusieurs partenaires : la région, l’État et le Centre Pompidou. Elle repose sur deux conditions principales : le dépôt d’œuvres de Cocteau par le Centre Pompidou et l’obtention du label « Musée de France ».
Solution en vue pour la maison de Cocteau
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