Le salon Drawing Now avait promis une douzième édition riche de découvertes : il n’a pas déçu. « Cette édition a été représentative de ce que l’on aime montrer, c’est-à-dire le dessin contemporain sous toutes ses formes. Mais en prenant garde de ne pas refaire le même salon tous les ans, car les collectionneurs veulent faire des découvertes », explique Carine Tissot, la directrice de Drawing Now. Le salon s’est à la fois ouvert à des artistes historiques, comme Fred Deux (1924-2015) à la galerie parisienne Les Yeux fertiles qui signait sa première participation, et aux illustrateurs, tel le duo d’artiste Icinori à la galerie Martel (Paris). Les nouveautés venaient aussi de galeries étrangères invitées pour montrer des artistes connus dans leur pays, mais beaucoup moins en France. Ainsi à la galerie Filomena Soares (Lisbonne), les œuvres de quatre artistes portugais étaient exposées, dont les dessins préparatoires aux photographies d’Helena Almeida, partis autour de 5 000 euros pièce.
Solos shows et stands curatés
Plusieurs solos shows ont fait sensation à Drawing Now, à l’instar du duo d’artistes iraniens Peybak dont les papiers grouillent de petites silhouettes mi-hommes mi-monstres (de 900 à 13 000 euros), chez Georges-Philippe & Nathalie Vallois. Bel engouement chez les Filles du Calvaire (première participation) pour les dessins au fusain ou à l’aquarelle du Bosniaque Radenko Milak (qui…