Alors que la ville de Lyon s’apprête à célébrer en 2019 les 150 ans de la naissance de l’architecte Tony Garnier, le musée urbain Tony Garnier est menacé de fermeture. « Il manque 30 000 euros sur un budget annuel de 215 000 euros sachant que le musée s’autofinance à hauteur de 25 % », explique Jacques Bonniel, président de l’association gestionnaire du musée. L’association qui assure une mission de service public s’est lancée il y a quatre ans, à la demande de la ville, dans l’organisation d’expositions thématiques, une action aujourd’hui largement déficitaire. Pour l’exposition précédente consacrée au béton, l’équipe avait réuni 75 000 € de mécénat. Pour « La vie mode d’emploi », présentée jusqu’au 16 décembre, seuls des mécénats en nature et de compétences ont été trouvés. L’établissement, qui n’est pas un équipement municipal, entretient notamment 25 fresques murales dans la cité Tony-Garnier, un ensemble de 1 542 logements sociaux conçus dans les années 1930 par le célèbre architecte-urbaniste ainsi qu’un appartement-témoin et un espace d’exposition. Il organise également des visites guidées du quartier. Chaque année, il accueille 45 000 visiteurs. Une réunion entre les différents partenaires (l’Etat, la région et le bailleur social propriétaire de la cité) est prévue le 27 mars.
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