Le Quotidien de l'Art

Le chiffre du jour

29 000 Les dessins, estampes et affiches conservés au cabinet des dessins du musée de l’Armée

Parmi ses chefs-d’œuvre figurent notamment une eau-forte d’Albrecht Dürer, Paysage avec canon (1518), une aquarelle sur papier de Guillaume Apollinaire, Autoportrait en cavalier masqué décapité (1916), ou encore un grand traité de l’art de l’escrime illustré de 42 eaux-fortes par Raffaello Schiaminossi (1572-1622). Après plus de dix ans de fermeture liée à l’agrandissement du parcours permanent (coût : 1,6 million d’euros), la documentation, la bibliothèque et le cabinet des dessins, estampes et photographies du musée de l’Armée aux Invalides ont rouvert leurs portes le 7 mars. Situés à l’angle sud-ouest de la cour d’honneur, dans une aile initialement dévolue aux chambres des soldats invalides, ces nouveaux espaces d’environ 800 m2 ont été baptisés du nom du général Gustave Niox, premier directeur du musée de l’Armée de 1905 à 1919 et gouverneur des Invalides durant la Grande Guerre. Ils abritent aussi un fonds de 60 000 photographies. Cette ouverture s’accompagne d’une nouvelle réflexion sur le projet scientifique et culturel du musée – le cinquième de France en termes de fréquentation (1,2 million de visiteurs en 2017). D’ici à cinq ans, de nouvelles salles contemporaines devraient voir le jour.

musee-armee.fr

Article issu de l'édition N°1454