Le Quotidien de l'Art

Harlem on my mind

Harlem on my mind
Vues du solo show LaToya Ruby Frazier à la galerie Gavin Brown's enterprise, New-York, 2018.
Courtesy l'artiste & Gavin Brown's enterprise, New York-Rome / photo Thomas Müller.

Ça bouge à Harlem ! Ce quartier qui faisait auparavant tant peur aux personnes venant de l’extérieur attire aujourd’hui des artistes et des individus dotés d’un esprit aventurier. Il est à noter cependant que cet aimant n’exerce pas une force d’attraction égale. Des galeries s’ouvrent, suivies par des restaurants – parfois c’est le contraire –, et des artistes, attirés par la possibilité de trouver un atelier spacieux et peu cher, s’y installent. Depuis les années 1930, on n’avait pas connu de scène artistique à Harlem. À l’époque il s’agissait surtout d’un bouleversement littéraire et musical, celui-ci est pluridisciplinaire. Et cela fait l’affaire des agents immobiliers et des commerçants, ainsi que des quelques marchands d’art qui s’y sont implantés… Sans oublier les nombreux musées des environs.

Une deuxième renaissance

En réalité, il y a plusieurs décennies que cette seconde « Harlem Renaissance » a débuté, et c’est une renaissance de très grande envergure si, au lieu de s’en tenir à la stricte définition géographique de Harlem comme quartier du nord de l’île de Manhattan, on considère plutôt l’intégralité de la zone qui se trouve au nord de la 96e Rue et au sud des collines de Washington Heights.…

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Article issu de l'édition N°1453