Alors qu’Emmanuel Perrotin continue de se développer dans le milieu très concurrentiel du monde de l’art, il s’attaque à Manhattan en transformant sa nouvelle galerie, dans le Lower East Side, en une destination obligée. Il y a seulement quelques mois, il a aussi lancé une galerie à Tokyo, confirmant ainsi sa présence en Asie, où il possède déjà des espaces à Hong Kong et à Séoul. Un parcours très international pour quelqu’un qui a commencé à l’âge de 17 ans en tant qu’assistant du marchand d’art Charles Cartwright, et qui s’est établi à son compte à peine trois ans plus tard.
Au printemps dernier, Perrotin a jeté son dévolu sur un bâtiment monumental de deux étages et de 2 300 mètres carrés dans le Lower East Side, où la plupart des galeries ont une surface moyenne de moins de 100 mètres carrés. À un moment où la ville – qui accueille quelque 400 galeries – voyait des fermetures à un rythme accéléré… La dimension de sa nouvelle galerie – équivalente en taille à celle de ses deux galeries parisiennes combinées – témoigne de sa détermination à augmenter sa visibilité : son équipe compte 22 personnes sur une superficie largement accrue (il disposait de 400 m2 sur Madison Avenue). Comme pour ses galeries parisiennes – toutes installées dans des…