Gianni Jetzer, le curateur de « Suspended Animation », l’exposition qui s’est tenue juste avant aux Abattoirs autour de la transformation du corps à l’ère de l’animation virtuelle, évoquait son intérêt pour les recherches de la théoricienne du cinéma Barbara Flückiger sur le remplacement des acteurs par des avatars. Il a souvent été vérifié que plus un androïde ressemble à un humain, plus ses imperfections sont perçues comme monstrueuses, nous plongeant dans une « vallée de l’étrange » (Uncanny Valley). Signe d’un fil rouge dans la nouvelle programmation du musée de Toulouse, Renaud Jerez évoque maintenant les théories assez proches d’Anthony Vidler sur l’inquiétante étrangeté architecturale (The Architectural Uncanny).
Après les maisons hantées des romantiques, ce concept permet une compréhension élargie de la modernité en intégrant l’aliénation, la nostalgie, le refoulé ou l’inhospitalier. « C’est une architecture du corps…