Le Quotidien de l'Art

Legs Max Beckmann à Berlin

Legs Max Beckmann à Berlin
Image d’archives de la salle Max Beckmann de la Nationalgalerie dans l’ancien palais du Kronprinzen vers 1932-1933. à droite, l’œuvre Self-Portrait in Tuxedo, 1927, aujourd’hui à Harvard.
Photo : Staatliche Museen zu Berlin, Zentralarchiv/VG Bild-Kunst, Bonn, 2018.

Deux peintures, 46 dessins et 53 imprimés de Max Beckmann (1884-1950) et une peinture de Hans Purrmann rejoignent la Nationalgalerie et le Kupferstichkabinett, grâce à un legs de Barbara Göpel (1922-2017), la veuve de l’historien de l’art Erhard Göpel (1906-1966), aux Staatliche Museen de Berlin. Autoportrait au bar (1942) de Beckmann complète la collection de ce musée, qui avait été amputée, lors d’une exposition en 1937, de l’Autoportrait en smoking (aujourd’hui à Harvard), considéré par les nazis comme de l’art dégénéré. Souvent préparatoires à des œuvres aujourd’hui très connues, les dessins, quant à eux, couvrent les années 1900 à 1947, représentant l’artiste en soldat, sa seconde femme Quappi et le marchand Gottlieb Friedrich Reber. Erhard Göpel ayant largement participé, dans le cadre du projet de musée d’Hitler à Linz, à la spoliation des Juifs à partir de 1942, la donation est soumise à une enquête sur la provenance, en particulier les dessins.

smb.museum

Article issu de l'édition N°1445