Vous avez été nommé début 2016 directeur du musée des Offices, dans le cadre de la réforme Franceschini d’ouverture des grands musées italiens aux conservateurs étrangers (vous êtes Allemand, né à Fribourg en 1968). Les Offices sont la troisième institution la plus visitée d’Italie après le Colisée et Pompéi et, en 2017, votre fréquentation a crû de 10 %. Comment interprétez-vous ces chiffres ?
La fréquentation des Offices est passée de 2,01 millions de visiteurs en 2016 à 2,21 en 2017. Mais il faut noter que l’ensemble du périmètre Offices-Palais Pitti-Jardins de Boboli attire près de 4 millions de personnes par an. Cette augmentation de 10% n’est pas due à la croissance des flux touristiques, qui n’est que de 2 % sur la période à Florence, ni à l’institution d’un dimanche gratuit par mois, qui remonte à 2014. Nous avons même aboli la…