Les grands classiques y sont : la charnue Kiki de Montparnasse transformée en violon d’Ingres, Duchamp à la tignasse rasée, les portraits de Dora Maar aux ongles peints ou de Picasso en imperméable, le profil solarisé de la sublime Lee Miller, le postérieur sournoisement intitulé La Prière. Mais aussi d’autres portraits marquants comme ceux de Coco Chanel et de Virginia Woolf, de la marquise Casati, de Dali, Breton et Cocteau, les reproductions des sept mannequins de l’Exposition internationale du surréalisme en 1938 (dont celui réalisé par un tout jeune artiste du temps, Léo Malet). Et même les rayogrammes du début, les images pornographiques du calendrier de 1929, une effigie peu connue et séduisante de…
Man Ray, homme–orchestre
Photographe, bien sûr, mais pas seulement : Man Ray a aussi été peintre, sculpteur, dessinateur technique,
cinéaste, joueur d’échecs… Une exposition viennoise tente de cerner le feu follet.