Du haut de sa 63e édition, la Brafa inaugure cette semaine le calendrier 2018 des foires d’art internationales. Plus de 130 galeries et marchands sont réunis à Bruxelles pour dérouler un long parcours à travers l’histoire de l’art, depuis l’Antiquité jusqu’à la création actuelle. Puis tout au long de l’année s’égrèneront dans la capitale belge d’autres foires : Art Brussels et Independent, dévolues à l’art contemporain, ensuite Bruneaf, Baaf et AAB, respectivement consacrées aux arts premiers, aux antiquités et aux arts d’Asie. Si le paysage des foires est étoffé, celui des galeries, locales ou étrangères, l’est également : 1 633 galeries d’art et antiquaires étaient recensés en 2016 dans le pays, contre 2 191 en France, selon le rapport Tefaf.
Mais, alors que chacun se plaît à vanter le collectionneur belge, actif, cultivé et curieux, les ventes aux enchères restent relativement peu développées dans le pays. « La présence de salons de qualité est disproportionnée par rapport au faible nombre de ventes publiques, confirme Alexandre Millon, commissaire-priseur, alors même que la législation est plus souple qu’en France. Par exemple, en Belgique la garantie quinquennale d’authenticité n’est pas supportée par le commissaire-priseur. » D’après Artprice, en 2017, le produit des vacations de fine art – excluant antiquités,…