Obélisc’h, préfiguration d’Obélix, le Peau-Rouge Oumpah-Pah, le grognard Clopinard, les princes Rollin ou Belloy au physique avantageux… Les 68 dessins de jeunesse d’Albert Uderzo provenant d’une collection privée, en passant sous le marteau à Bruxelles, le 17 décembre, auraient permis de redécouvrir pochades et premiers personnages du célèbre dessinateur. Las : la maison de ventes Huberty & Breyne a décidé de suspendre la dispersion de ces œuvres. En effet, à la suite d’une plainte contre X déposée par Albert Uderzo à Neuilly-sur-Seine, le 5 décembre, une enquête a été ouverte afin de déterminer les conditions d’acquisition et de détention de ces dessins. « Le litige soulevé par la justice française quant à la propriété des originaux d’Albert Uderzo signifie que nous ne pouvons pas proposer ces œuvres à la vente. Nous avons la responsabilité à l’égard de nos clients de garantir une provenance irréprochable et de leur transmettre, sans problème aucun, les droits de propriété », ont déclaré Alain Huberty et Marc Breyne, les responsables de la maison de ventes.
www.hubertybreyne.com