Dans son album de photographies Sculptures nègres, publié en 1917, Guillaume Apollinaire voulait « considérer [l]es idoles nègres comme de véritables œuvres d’art ». Le musée du quai Branly en a fait sa profession de foi : son exposition intitulée « Les forêts natales » bat en brèche l’approche ethnographique de l’art africain pour mieux en révéler la force plastique.
Précieuse, la scénographie participe activement à élever chaque sculpture au rang de chef-d’œuvre. Pénombre, vitrines isolées et lumières ponctuelles font s’animer les formes expressives des pièces Kota, Fang ou Punu. Mais là n’est pas le secret du parcours. Focalisé sur une région circonscrite, l’Afrique équatoriale atlantique, du Gabon à la…