La maison parisienne vend aujourd’hui un fonds photographique exceptionnel d’Émile Zola (1840-1902), resté jusqu’à ce jour dans la famille de son petit-fils François-Émile. Selon la société de ventes, 80 % de ce corpus photographique nous sont parvenus. La vacation inclut également le matériel associé : fonds de plaques de verre, appareils et blouses. L’écrivain – qui connaissait bien Nadar – possédait en effet un appareil photographique dans chacune de ses résidences, à Paris, à Médan ou à Verneuil. Cette passion l’occupe entre l’achèvement de la saga des Rougon-Macquart, son opus magnum, en 1894, et sa disparition, soit pendant une dizaine d’années. Immortalisant ses proches, saisissant scènes et paysages lors de ses voyages, Zola aurait laissé 7 000 plaques dont 2 000 sont arrivées jusqu’à nous. Un fonds de plaques est estimé 40 000 à 60 000 euros. Il capte ainsi la vie des Grands Boulevards à Paris : un lot de 48 épreuves sur papier est estimé 1 500 à 2 000 euros.
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