Outre les Gagosian, Karsten Greve ou Thaddaeus Ropac, solidement implantés en France et « naturellement » présents à la Fiac, les plus grandes enseignes sont quasiment toutes là, à l’exception d’Hauser & Wirth. Elles trônent de part et d’autre de l’allée centrale, « voie royale » très enviée. Depuis son retour au cœur de Paris en 2006, après son exil à la porte de Versailles, la Fiac est redevenue un must. Massimo De Carlo, à la tête de trois galeries, à Milan, Londres et Hong Kong, compte parmi ceux qui ont accouru dès la réouverture du Grand Palais.
Il est convaincu que la Fiac a tout à gagner à cultiver sa différence et que la concurrence avec la Frieze londonienne, qui selon lui va se renforcer, est parfaitement salutaire. « Les foires, en général, ont besoin de se réinventer. Elles sont trop nombreuses, trop semblables, et les collectionneurs sont fatigués de courir de l’une à l’autre », analyse Massimo De Carlo. Cela n’a pas empêché ces derniers de rafler, dès le tout début du vernissage, sa grande toile de Günther Förg de 1998 dont il demandait 380 000 euros, ainsi qu’un extraordinaire autoportrait en verre moulé de Diego Perrone proposé à 40 000 euros.
Démarrage immédiat des ventes
Leitmotiv revenant de stand en stand, cette différence avec les autres foires internationales, Frieze et les…