Si quelques lignes de force se dégagent – soutenues par les différents chapitres qui structurent la programmation –, l’éclatement des lieux, encore accentué cette année, ne facilite pas une lecture et encore moins une appréciation globales des choses. Cette édition est marquée par une tendance encyclopédique qui, si elle se conçoit aisément pour les expositions collectives, notamment quand il s’agit de panoramas nationaux (en l’occurrence l’Iran ou la Colombie), semble moins évidente pour les expositions monographiques dont le volume d’images présentées a pris cette année une ampleur considérable. C’est notamment le cas de l’exposition couvrant les premières années (1970-1983) du travail d’Annie Leibovitz, avec pas moins de 5 000 (!) tirages et proposé par la Fondation Luma (voir Le Quotidien de l’Art du 6 juin 2017).
Année France-Colombie oblige, un focus est mis sur la création photographique et artistique de ce pays, parfois élargi à…