Le commissaire-priseur Dominique Ribeyre et l’expert Éric Schoeller n’en reviennent toujours pas. Appelés pour faire l’inventaire d’une succession, celle de Pierre Ferrand-Eynard, dirigeant d’une société de gestion des affaires à Paris disparu en février dernier, ils découvrent sur les murs de la salle à manger deux tableaux de Poliakoff (est. 80 000 à 100 000 euros chacun), une toile d’Aurelie Nemours, un dessin de Kandinsky, une huile de Torres-Garcia… Mais le plus beau reste à venir. Dans un coffre de banque, ils mettent le nez sur une minuscule plaque en émail de l’école suprématiste non signée (est. 3 000 à 4 000 euros) et, surtout, sur un incroyable carnet recelant douze œuvres sur papier exécutées par des artistes d’avant-garde tels que Michaïl Larionov qui en signe quatre, Jean Metzinger, Natalia Gontcharova ou encore Diego Rivera. « Cela a été la surprise…
Le coffre aux trésors de la collection Ferrand-Eynard sous le marteau à Drouot
La société Baron Ribeyre & Associés disperse à Drouot des œuvres de l’avant-garde russe, dont un étonnant livre d’or qui a appartenu à une grande mécène de l’entre-deux-guerres. À ne pas rater.