Depuis le 30 janvier 2009 et le 1er décembre 2016, l’article L561-2 du Code monétaire et financier (CMF) fait obligation notamment aux « personnes se livrant habituellement au commerce d’antiquités et d’œuvres d’art » ainsi qu’aux « opérateurs de ventes volontaires de meubles aux enchères publiques » de respecter des obligations de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement de terrorisme (LAB-FT) : vigilance et déclaration de soupçon en sont les maîtres mots.
Cette législation concerne tous les galeristes, antiquaires et commissaires-priseurs, quelles que soient leur taille, leur ancienneté, leur forme juridique ou la vitalité de leur activité.
Selon le Groupe d’Action Financière ‒ organe intergouvernemental qui élabore les normes de référence dans ce domaine ‒, certains secteurs économiques sont particulièrement utilisés pour blanchir des capitaux et ce à l’insu ou non des professionnels. Ce groupe en a donc conclu que les meilleurs opérateurs de la lutte anti-blanchiment étaient…