Le Surréalisme est à nouveau cité par une jeune génération d’artistes – que ce soit l’intérêt de Julie Béna pour l’artiste tchèque Toyen dans son exposition à la galerie Joseph Tang, ou celui de Maxime Thieffine pour Eileen Agar dans son installation de la vitrine du Plateau/FRAC Ile-de-France – après un long règne de références à l’art minimal et conceptuel. Cela correspond, d’une part, à leur redécouverte des femmes associées à ce mouvement (longtemps ignorées et désormais exposées dans les musées de premier plan), mais aussi à un cyclique retour de refoulé réagissant à l’assagissement de l’art. Pour Maxime Rossi, cette question n’ignore pas son histoire familiale – Paul Éluard a été l’un des meilleurs amis de son grand-père –, mais il la place dans un jeu d’échos et de connexions avec l’histoire des contre-cultures. Ainsi, pour son projet antérieur Real Estate Astrology (2015), il…
Maxime Rossi déploie son music-hall à Gennevilliers
Créant des liens entre rites primitifs et l’histoire des avant-gardes, en particulier le Surréalisme, Maxime Rossi observe les liens souterrains entre culture populaire et contre-cultures, de la comédie musicale au psychédélisme. Il expose à la Galerie Édouard-Manet à Gennevilliers, avant deux autres présentations monographiques au musée départemental d’art contemporain de Rochechouart et au MRAC de Sérignan.