Venise, l’écrivain Paul Morand préférait l’écrire au pluriel, comme l’illustre le titre éponyme de son livre consacré à la Sérénissime. Plurielle, la Biennale de Venise inaugurée samedi 13 mai l’est incontestablement. Par rapport à d’autres éditions, elle donne une place singulière aux thématiques du collectif et de la transversalité. Ainsi le Pavillon français est-il cette année méconnaissable et transformé en studio, simultanément d’enregistrement et d’artiste : intitulée Studio Venezia, cette installation inspirée par le Merzbau de l’artiste dadaïste Kurt Schwitters accueillera,…