Le Quotidien de l'Art

De l’invisible au baroque au Salon de Montrouge

De l’invisible au baroque au Salon de Montrouge
Vue du Salon de Montrouge 2017, Victor Vialles.
© Salon de Montrouge. Photo : Frédéric Garcia Starface.

Quelles lignes de force se dégagent-elles du Salon de Montrouge 2017 organisé jusqu’au 23 mai sous la direction artistique d’Ami Barak et Marie Gautier ? Le minimalisme infra-mince et les
protocoles conceptuels appliqués au système économique et à la
peinture figurative, les actions proches de la danse contemporaine, la dissémination de la culture Internet dans toute sorte de médiums, les sculptures formalistes ou animistes, les communautés réinventées et l’artisanat politique sont notamment au programme.

Sept ans après l’exposition parisienne « Dynasty », organisée au Palais de Tokyo et au musée d’art moderne de la Ville de Paris, les acteurs de la scène française évoquent souvent le besoin de renouveler l’expérience d’une présentation panoramique ambitieuse de la situation artistique actuelle (à l’image du « British Art Show » ou du « Greater New York », ayant lieu tous les cinq ans). Le Salon de Montrouge fait ainsi figure d’antichambre et de tremplin efficace dans l’arène artistique, fonctionnant comme un sismographe des questionnements qui travaillent la plus jeune génération d’artistes. Cette année, 14 nationalités et 60 % d’artistes femmes attestent d’un engagement prononcé quant aux enjeux de représentativité dans ce genre de manifestations. Les directeurs artistiques y ont décelé quatre fils conducteurs : une attention à des éléments touchant à l’invisibilité et à l’infra-mince, en décomposant la perception ; une dimension narrative parfois entièrement fabriquée mais en lien avec le…

De l’invisible au baroque au Salon de Montrouge
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Article issu de l'édition N°1286