Le Quotidien de l'Art

La Fondation Louis Vuitton braque le projecteur sur la scène sud-africaine

La Fondation Louis Vuitton braque le projecteur sur la scène sud-africaine
David Goldblatt, The removal of a statue of Cecil John Rhodes from the campus of the University of Cape Town, 9 avril 2015, impression numérique sur papier
100 % coton,
91,4 x 129,2 cm. © David Goldblatt. Courtesy de l’artiste et de la Goodman Gallery, Le Cap et Johannesburg.

La Fondation Louis Vuitton, à Paris, accueille jusqu’au 28 août les artistes sud-africains. Un art qui rime avec la politique.

Au printemps, l’Afrique est partout à Paris… jusque dans la Fondation Louis Vuitton, qui compte notamment des artistes sud-africains dans sa collection. Sa directrice artistique, Suzanne Pagé, a conçu une triple exposition présentant la collection Pigozzi (lire p.7), un focus sur la scène sud-africaine et un florilège d’artistes africains issus de la collection. Le coup de projecteur sur la scène sud-africaine met en scène trois générations : les créateurs de la première heure, qui ont vécu l’Apartheid, instauré en 1948 ; ceux qui ont fait leurs gammes après l’avènement de Nelson Mandela en 1994 ; et les plus jeunes, qui ne croient plus dans l’idéal d’une société arc-en-ciel.

Vétéran de cette scène, Sue Williamson est l’incarnation même de l’art militant. Dans la vidéo It’s a pleasure to meet you, elle donne la parole à deux jeunes Sud-Africains qui n’ont quasi pas connu leurs pères tués par la police au temps de l’Apartheid. Tous deux ont assisté, enfants, à la commission Vérité et Réconciliation, supposée absoudre les criminels pénitents de leurs fautes. « Ce moment fut totalement essentiel, affirme Sue Williamson. Sans cela, le…

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Article issu de l'édition N°1278