Roxana Azimi_Cinq ans après l’ouverture de l’espace de Pantin, vous inaugurez une grande galerie à Londres. Faut-il toujours grandir ?
Thaddaeus Ropac_Londres n’était pas une nécessité mais une opportunité. Je n’ai en soi pas besoin de grossir. C’est un investissement solide, proche de celui que j’ai fait à Pantin, mais ce n’est pas un risque exceptionnel. Cela permettra à la galerie d’évoluer. On pourra organiser davantage d’expositions, notamment historiques, tant le bâtiment est majestueux. Je voulais un lieu ultra british, quelque chose qui fasse penser à Londres dans ce qu’il y a de mieux. J’avais au début peur du côté opulent de l’architecture victorienne. Nous avons fait venir dix artistes qui ont été enthousiastes. Aujourd’hui, une galerie fournit une infrastructure globale et complète.
L’espace de Pantin vous a-t-il beaucoup apporté ?
Pantin a tout changé pour moi, cela m’a donné une autre échelle au point que je ne me souviens pas comment nous…