L’histoire du Modernisme brésilien est intrinsèquement liée à ses figures iconiques dont le Pavillon de la Biennale de São Paulo, construit par Oscar Niemeyer dans le parc d’Ibirapuera, est un des repères tant par son dessin que par sa destination historique. C’est donc naturellement ce hall à trois niveaux qui héberge SP-Arte, offrant un arrière-plan historique ou une caisse de résonance aux œuvres contemporaines ou plus anciennes présentées sur le salon. Mais ce qui frappe d’emblée dans cette foire, c’est la disparité des galeries représentées, réunissant quelques poids lourds incontournables du marché international, les barons locaux et le gros des troupes constitué par des galeries régionales de qualité très inégale. Au sein de cet ensemble, il manque un contingent conséquent de galeries étrangères de taille intermédiaire susceptibles de diversifier l’offre de la foire. Dans un contexte où, à l’échelle internationale, les foires tendent à se répliquer les unes les autres, on peut se demander si la présence de grands noms suffit à un salon pour se distinguer de ses concurrents et de retenir l’attention internationale.
Habitué de…