Peut-on vendre – a fortiori sans les contextualiser – des documents de propagande antisémite ? La question se pose à propos d’une vente d’art et de livres russes organisée demain 7 avril à Drouot par la maison Leclere. Tout à la fin de cette vacation doit être présenté un ensemble de lettres, brochures et livres présentés comme des archives d’époque mais dont une partie conséquente ressemble fort à de la propagande russe antisémite et antibolchévique. La description en russe est d’ailleurs plus explicite que celle en…