Grosse affluence au vernissage du Salon du dessin, mardi soir : il fallait jouer des coudes parmi collectionneurs, amateurs, conseillers et conservateurs français et étrangers pour apercevoir quelque chose, tandis que les points rouges se multipliaient. Les œuvres n’affichant parfois qu’une dizaine de centimètres de long, posées sur un petit chevalet ou non exposées en majesté sur le stand risquaient de passer inaperçues aux yeux des visiteurs attirés par la grosse musique.
Ici et là, cette manifestation de 39 marchands internationaux, qui emboîte le pas à Tefaf de Maastricht, dont la section « On paper » est moins pointue, accueillant aussi de la photographie ou des estampes, livre jusqu’à lundi une myriade de plaisirs minuscules et d’opportunités pas…