Alors la Chine ? Cette question, les professionnels la posaient en boucle lors du vernissage de la foire Art Basel Hong Kong, mardi 21 mars. L’Empire du milieu vit un moment de flottement. La lutte anti-corruption menée par le gouvernement a douché les spéculateurs et autres acheteurs véreux. Même ceux qui n’ont pas grand-chose à se reprocher ont un mot d’ordre : wait and see. « C’est une période d’instabilité qui touche les galeries en Chine », admet Lorenzo Fiaschi, codirecteur de la Galerie Continua (San Gimignano, Pékin, Les Moulins, La Havane). Malgré tout, les collectionneurs chinois se sont montrés actifs dans la vente d’art contemporain de Christie’s à Londres, début mars. Et les plus connus ont fait le voyage à Hongkong, à commencer par Qiao Zhibing, roi de la nuit de Shanghai, qui s’est attardé longuement sur le stand de Chantal Crousel (Paris). Il avait bien raison : le nouveau cru d’Art Basel Hong Kong est encore monté d’un cran, même si…
Art Basel Hong Kong est encore monté d’un cran
La foire Art Basel Hong Kong a ouvert ses portes hier, mardi 21 mars, dans un climat électrique malgré le tour de vis donné par le gouvernement chinois aux transferts d’argent à l’étranger.