Le ministère de la Culture a annoncé hier, mardi 31 janvier, porter deux nouvelles candidatures à l’inscription sur la liste du patrimoine mondial de l’Unesco pour la session de 2018 : la ville de Nîmes et les sites mémoriels de la Première Guerre mondiale. Intitulé « Nîmes, l’Antiquité au présent », le premier dossier s’articule autour des notions d’influence et de citations de l’Antiquité au fil des siècles dans l’urbanisme de la ville méridionale. Construite autour de ses bâtiments romains, la cité continue de faire dialoguer l’héritage d’Auguste avec l’architecture contemporaine. Candidature franco-belge, les « sites funéraires et mémoriels de la Première Guerre mondiale (Front Ouest) », cette proposition d’inscription sérielle est composée de 139 sites, dont 96 situés en France, qui témoignent de l’apparition au cours du premier conflit mondial d’un nouveau culte des morts : les cimetières militaires, espaces particuliers consacrés à l’inhumation, à l’hommage, et au recueillement. Dans l’attente de l’examen de ces deux propositions, le prochain Comité du patrimoine mondial, qui se réunira du 2 au 12 juillet 2017 à Cracovie, en Pologne, se penchera sur les candidatures françaises de « Taputapuãtea » en Polynésie française et de « Strasbourg, la Grande-Île et la Neustadt ».