Le torchon brûle entre le Symev, principal syndicat des commissaires-priseurs français de ventes volontaires, et le CVV, le Conseil des ventes volontaires. Mardi, les critiques qui autrefois se disaient tout bas ont été formulées à haute voix lors des « États généraux des commissaires-priseurs » organisés par le Symev à l’Automobile Club de France, à Paris, en présence de Catherine Chadelat, présidente de l’autorité de régulation, émanation du ministère de la Justice mais financée par les cotisations des maisons de ventes.
Le Symev livrait ce jour-là les résultats d’une enquête menée auprès des commissaires-priseurs nationaux, portant sur la situation actuelle des professionnels et l’avenir du métier. Les instigateurs de cette consultation s’attendaient à une vingtaine de réponses. Surprise : 62,6 % des sondés, soit 253 sociétés sur les 404 interrogées, ont rempli le questionnaire. « Jamais les commissaires-priseurs français n’avaient été aussi mobilisés », confie un marteau. Pour le…